Rapport d'expérience du 27.04.2021

Satch
J’avais 26 ans et pourtant quelque chose clochait. Maux de têtes incessants depuis toujours, fatigue chronique, embonpoint... Je ne sortais jamais sans quelques comprimés de paracétamol ou d’ibuprofène car, au cours de la journée, les crises de migraines pouvaient être très violentes. J’ai consulté de nombreux neurologues, ORL, généralistes et même magnétiseurs pour essayer de soigner ces migraines qui me tuaient à petit feu. Aucun de ces spécialistes n’a su déterminer la cause de mon mal et je m’étais résolu, avec peine, à vivre avec pour le reste de ma vie. Résolu jusqu’à un jour de janvier, le 1er. jour de l’année 2020. Je ne vous fais pas de dessin : fête du réveillon particulièrement arrosée, deux paquets de cigarettes fumés, un état lamentable au matin, j’avais abusé et j’en payais le prix fort. Pourtant, ce 1er janvier 2020 est devenu le premier jour du reste de ma vie. Celui où j’ai décidé d’arrêter de fumer. Fier de ma nouvelle résolution, je me suis souvenu qu’une amie m’avait prêté il y a quelques mois l’ouvrage d’Allen Carr promettant le Saint Graal aux fumeurs que nous sommes : la liberté de s’affranchir des volutes nauséabondes de la cigarette. Je ne cacherai à aucun d’entre vous que j’ai commencé l’ouvrage à reculons. Je l’ai trouvé mal écrit et répétitif. Cependant, j’ai continué ma lecture me persuadant que je n’avais rien à perdre, encore quelques pages, j’aurais essayé… Mais au fur et à mesure de la lecture, un déclic s’amorça en moi. Et si ma future vie sans tabac, sans cette cigarette que je croyais indispensable, n’allait m’apporter finalement que du bonheur ? Et si moi aussi j’avais le droit à une énergie retrouvée, un porte-monnaie renfloué, un visage moins marqué, des dents moins teintées, une fatigue dissipée, un sommeil retrouvé ? Ça valait le coup d’essayer, non ? Alors je me suis accroché à cette carotte qu’on agitait devant mon nez. Et ce qui devait arriver, arriva très vite. La fatigue s’est d’abord estompée rapidement, comme un voile qu’on levait. L’ancien-fumeur que j’étais ne pouvait s’y résoudre : c’était simplement une coïncidence, ça ne pouvait pas être aussi simple. Puis le gout de la nourriture, et particulièrement des fruits est réapparu. Suivi d’une énergie à faire bouger des montagnes. Et tout ça dans les deux premières semaines. Et c’est grâce à toutes ces choses superbes qui arrivent à votre corps que les difficultés des premières soirées, des premiers verres en terrasse et des premières pauses entre collègue sans cigarettes sont finalement rapidement oubliées. Vous allez mieux et c’est tellement fort, que c’est tout ce qui compte. Au bout d’un mois, je constate que mes migraines disparaissent et je commence enfin à réaliser. Depuis tout petit mes parents ont toujours fumé à mes côtés (je ne les en blâme pas, la lutte contre le tabagisme des années 90 n’était pas celle qu’elle est aujourd’hui en 2021), puis à 16 ans, m’étant moi-même mis à fumer, je n’avais donc jamais expérimenté la vie sans cigarette… et sans migraines. Au moment où j’ai banni la cigarette de ma vie, j’ai laissé une chance à mon cerveau de s’oxygéner et le résultat ne s’est pas fait attendre, les maux de tête ont tout simplement disparu. (Avis à tous les migraineux, qui ne s’en sortent pas…). Le reste de l’année où j’ai arrêté, il y a eu plein de belles autres surprises dues à cet arrêt qui ont jalonné mon chemin : dents qui retrouvent leur blancheur, teint qui s’embellit, l’humeur qui s’éclaircit, le portefeuille qui se rempli… et le tout sans prendre un gramme (j’ai même perdu 10kgs en plein confinement cette année-là, quitte à se faire du bien et retrouver la santé : autant mieux s’alimenter !). Aujourd’hui ça fait 1 an et 5 mois que j’ai arrêté de fumer. J’ai la conviction que je ne refumerai jamais car je sais tout ce j’ai gagné et que, maintenant, le plus beau est devant moi. Il était important pour moi de vous livrer mon témoignage car ce site m’a énormément aidé via les témoignages de ces hommes et ces femmes qui ont mené ce combat avant moi. Aujourd’hui, c’est mon tour. Je finirai par dire à tous ceux qui souhaitent arrêter, que vous avez pris la bonne décision : le bonheur et la liberté n’attendent que vous. Alors offrez-vous cette nouvelle vie, vous le méritez tellement.