Rapport d'expérience du 10.03.2024

vieilledameindigne
Mieux vaut tard que jamais! Non, ce ne sont pas les soupirs d'exaspération ni les remarques culpabilisantes de mon entourage qui m'ont décidée à cesser de fumer. Un certain samedi, il y a un mois de cela, j'avais fumé en compagnie de trois vieilles copines et j'avais dit : voyez, je n'en ai plus que dix dans mon paquet, lundi j'arrête. Et le lundi, j'ai arrêté. Sans machin de substitution. Ce n'est pas dans mon caractère de tergiverser. Trois raisons m'ont décidée : 1) la toux nocturne qui me réveillait toutes les nuits, 2) le prix du paquet devenu prohibitif, 3) l'angoisse, chaque samedi, de faire ma provision jusqu'au lundi suivant : j'habite à la campagne et, le dimanche, une fois la messe dite et la boulangerie fermée, le monde est désert, pas plus de tabac à l'horizon que de fontaine au Kalahari. Je tiens bon en dépit des effets secondaires dont je n'étais pas avertie et dont les sites Internet prétendent, à tort, qu'ils durent fort peu de temps. Malgré mon obstination à marcher cinq kilomètres tous les matins, malgré ma vie au grand air, saine et sobre, je dors très mal. En conséquence : je suis très fatiguée. Mais, parole de vieille dame, je continuerai de tenir.....